Audrey entre Québec et la MPT |
Mercredi 14 avril |
Ancienne actrice de la troupe des « Souffleurs de Vers » pendant 4 années et animatrice au centre de loisirs de la Maison Pour Tous, Audrey De Luca est passée dernièrement, durant ses vacances en France, dans la commune qui a bercé son adolescence. Elle est désormais résidente permanente au Québec où elle y travaille depuis près de 2 ans. C’est un rêve de petite fille qui s’est réalisé, elle qui apprécie l’hiver, la neige et le froid. Elle est désormais servi puisqu’il n’est pas rare de voir descendre le thermomètre à -17°C à Montréal et même -26°C comme l’année dernière avec un ressenti de -40° à cause du vent du nord. « Un froid sec et très sain, finalement supportable » comme elle nous le précisait. Après une année de préparation et de recherche, elle s’est envolée vers sa terre promise avec son P.V.T. en poche (Permis Vacances Travail). Il n’est pas très difficile de trouver un emploi là bas, notamment dans la restauration. Après 3 mois où elle assurait 2 jobs en parallèle dans cette branche, elle a enfin trouvé celui qu’elle recherchait, plus dans sa voie. Elle travaille désormais dans la petite enfance en tant qu’éducatrice pour jeunes enfants pour une agence d’intérim spécialisée dans le remplacement des éducateurs. Ses missions varient d’un jour à plusieurs mois, notamment pour palier aux remplacements de maternité. Elle apprécie ces changements de lieux de travail car ils lui permettent de faire un maximum de rencontres. « Le théâtre à la M.P.T. et à l’école durant ma seconde, m’a permis de m’ouvrir aux autres. Ca a développé en moi une certaine confiance et une aisance à communiquer avec les autres, et notamment avec des inconnus. En travaillant les mercredis et les vacances en tant qu’animatrice, je savais déjà que je voulais m’occuper d’enfants plus tard… » ajoutait Audrey, « savoir jouer des rôles, se donner en spectacle est une faculté qu’apprécient beaucoup les enfants, et j’en use très souvent dans le cadre de mon métier… ». Elle est d’accord pour dire que la Maison Pour Tous a développé chez elle un potentiel qui lui a permit de mener sa vie dans le sens qu’elle s’était fixé et de réaliser ses rêves. Audrey ne devrait pas revenir en France avant 2 ans car elle se lance dans des études sur place afin d’obtenir un diplôme d’éducatrice. Si tout va bien pour elle, dans 2 ans elle obtiendra la citoyenneté canadienne. Martial
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MSJ - AVRIL 2010 |